brochets à la mouche (fermeture NL)
Vendredi 27 février 2105
Départ de la maison à 5H15, arrivé sur place 2heures après.
Le jour et déjà bien levé et me beigne d'une lumière particulière. Et il fait pas chaud : 3°C
Malgré le vent soufflant 50 km/h et qui réchauffe pas le bonhomme, je décide d'attaquer le même premier poste que la semaine dernière A LA MOUCHE.
Mais ça ne démarre pas pareil, là ou j’avais fait bouger directement 2 poissons, aujourd’hui : rien !
Alors qu'il y a huit jours, la deuxième partie trajet s'était révélé "Nul" pour les attaques (mais pas pour la beauté du site) par 3x je mais fait saisir mon nouveau streamer "home made" avec à chaque fois de gros remous et des ferrages qui ne laissent que quelques fibres dans les dents de mon prédateur. Une première fois à la mi-chemin et les deux autres fois vers la fin de ce court polder. C’est en entamant mon retour vers la voiture qu’il prendra beaucoup plus franchement la mouche et assurer un ferrage efficace, puis bien le brider et contrôler ses cabrioles, mon hameçon sans ardillon n’aime pas fort ce genre d’exercice et laisserait filer le poisson.
Mais cette fois ce 65cm entre dans la postérité
J'ai repris l'auto pour rejoindre le parking de la semaine passée et je passe devant un mini coin que je n'avais pas remarqué en passant trop vite le coup passé. C'est l'endroit type ou peuvent se planquer plusieurs beaux bestiaux. Je ratisse tous les repaires possibles sur ce petit espace,
mais ma persévérance n’est récompensée que par un petit 45cm et l’appareil photo resté dans l’auto avec mon vispas (pas bon pour les contrôles)
Arrivé à mon « parking » un petit café accompagné d’un sandwich me redonne un peu d’énergie.
J’arpente la berge quand un gros remous et un nuage de boue attirent mon attention. Au troisième lancé, touche bien franche, ferrage et échouage d’un 52cm.
Et toujours une belle lumière :
Puis, quelques centaines de mètres plus loin, petite touche, je repasse, touché et pendu. Je laisserai maladroitement repartir ce 45-50cm sans le photographier.
Je continue ma prospection. Après avoir ratissé la berges à mes pieds, à ma gauche et à ma droite, puis celle d’en face, je fais un passage en plaine eau.
Le polder et « très » large sur ce tronçon.
Grosse secousse et violente tirée dans la canne ! Le ferrage se fait presque de lui-même. Je ne vois pas le poisson, mais ça tire fort. Le haut de mon bas de ligne fends l’eau comme un file à couper le beurre. Ca tire encore, mais j’en viens à bout quand même. C’est une belle femelle bien grasse et lourde que je sors de l’eau
Je prends au plus vite une photo de la Mama, la mesure rapidement pour qu’elle retourne au plus vite dans son élément et donner toutes ses chances à sa progéniture.
92cm
J'ai encore une très belle et puissante touche près d'un amoncellement de bois mort (typique hein) mais a peine ferré, je vois son corps long et gros faire une superbe pirouette dans les airs et se décrocher par la même occasion.
Un coin grand comme un mouchoir de poche m’a donné beaucoup d’émotions et de déboires en même temps.
C'est comme un beau bassin de jardin !!! et qui communique avec le polder via un mini passage.
Là mouche ne soulève que des gerbes d’alevins. S’il y a du fourrage, il doit y avoir un carnassier pas loin prêt à se goinfrer. Je change de tactique et passe en casting.
1er leurre, pas de touche mais très gros remous et explosion d’alevins. 2eme passage Rien Autre leurre : tape et remous, mais pas piqué.
Je ferai 6 ou 7 passages avec d’autres leurres aussi, il bougera à chaque fois sans prendre vraiment….. Puis plus rien.
En tout cas, j’ai passé une journée extraordinaire.