17nov2016 Brochet à la mouche en Hollande (Pays Bas).
Jeudi 17 nov.
Je me suis réveillé très tôt à cause d'un sommeil perturbé, je décide de prendre la route vers la Hollande après un bon petit déjeuner, et que les possibilités de pêcher avec Fabrice samedi sont réduites, et qu'en plus la météo annoncée penche vers la tempête.
J'ai une revanche à prendre sur un métré de la dernière session.
Il fait encore "nuit noire" quand je sors de l'auto, sous une pluie battante, pour m'équiper.
Le vent souffle en fortes rafales, ça va être dur à la mouche !!!
Le jour pointe quand j'attaque le poste ou j'avais fais bouger trois beaux poissons dans un espace réduit à côté d'un pont pour le passage des vaches. Coin où ce métré m'aurait fait, de rage, avaler ma canne.
Mais rien ne bouge.
Je ratisse plusieurs autres postes connus pour être occupé régulièrement, mais rien non plus.
Le ciel se dégage, mais des gros nuages menacent constamment.
Le streamer du jour sera encore ce montage à dominante rose une queue très vibratile et hameçon reculé.
Je dois pas mal marcher et c'est vers 10h00 que ce manifeste le premier fish de la journée. Des attaques furtives à répétitions sur plusieurs lancés dans la même zone très banale. C'est des longues tirées extrêmement rapides qui décideront ce poisson méfiant à attaquer brutalement. Il a pris loin de moi. A plusieurs reprises je crois même que j'ai piqué une truite de par sa petite taille mais aussi par le nombre de jump qu'il me fait.
(un petit cote "Star Wars" dans les polders)
Puis je repasse dans une période de cinq poissons touchés impossible à ferrer, ça sur des zones pas susceptibles de cacher des poissons puisque ça se passe en pleine eau et que je ne les vois pas démarrer de la rive ! Certainement des poissons en maraude, migration ?
En fin de parcours je tombe encore sur un poisson difficile. À plusieurs reprises je le vois faire une pichenette très rapide du bout de la gueule et se retourner à chaque fois dans un grand coup de queue. Mais cette fois ci, c'est des courtes et lentes tirée puis pause, que je le vois surgir et happer le streamer lors d'un arrêt bien marqué. Un ferrage énergique me permet de l'échouer et faire une photo.
J'arrête ma partie de pêche dans le milieu de l'après midi, crevé d'avoir forcé comme un âne pendant 7h00 sur la canne contre un vent de 50km/h avec des rafales de 70.