16 juin Brochets dans les polders
16 juin
Cette fois ci encore, le vent souffle très fort, je trouve un coin avec une relative bonne orientation pour commencer à la mouche.
La progression le long de ces rives est rendue difficile par la hauteur des herbes. Et ne parlons pas de la difficulté de manier le fouet chargé d’un gros streamer.
A chaque lancer, je trouille de me prendre l’énorme hameçon dans ma couenne, à cause du vent et et les hautes herbes me mettant en mauvaise position pour fouetter.
Et les attaques recommencent comme la semaine passée, du bout des dents. Ce sont des extrémités de plumes qui restent dans les dents de mes copains, sans vouloir se faire piquer.
J’en raterai 3 en une heure, sur ce polder, après être passé en casting avec une belle grenouille.
Les triples ne se faufilent plus dans les lentilles, mousses dégeu et gros herbiers.
Au bout de ce polder terminant en un minuscule boyau, bordé de grands roseaux, de nouveau : attaque, raté, attaque, raté. Longue tirée rapide, pause, et bang, ferrage et pendu ! C’est pas gros, mais il se bat bien.
Les berges hautes et encombrées, plus l’épaule déglinguée, j’ai très difficile pour sortir mon fish.
J’arrive dans un polder perpendiculaire, plus large et plus propre, mais un vent de voleur, hautes herbes plus grands roseaux, nuisent à mes lancers et à ma prospection.
Une belle attaque et prise me sapera le moral.
Un brochet qui se bat avec l’énergie du désespoir. Un combat pas comme les autres. J’aurai la réponse au bout de ce combat.
Il lui manque un oeil !!! Je le décrocherai avec un maximum de délicatesse, dans l'eau, avec respect. Je m'en veux de l'avoir piqué.
Il faisait, comme le plus part du temps entre 75 et 80 cm
Plus loin, j’en prendrai encore 4 du même gabarit, mais le cœur n’y est plus.
Il n’est pas tard, je ne vais quand même pas rentrer ! Je prends la voiture. Et vais quelques km plus loin pour me changer les idées.
Je tombe sur un coin prometteur, mais rempli de « crasses »
Quelques lancés, touches à répétition mais à nouveau impossible de ferrer correctement.
Je m’obstine et fini par le piquer. (assez petit : 65/70cm)
Cette fois je rentre retrouver ma petite femme.